Les fiches santé

Fiches santé

Fiches santé

Le capital auditif est limité, il doit être préservé par une bonne hygiène de l’audition. Quelques recommandations…

Fonctionnement de l’audition : comment ça marche ?
Les bruits et les sons (vibrations dans l’air) qui nous environnent sont captés par l’oreille externe : pavillon, conduit auditif externe et tympan. Ils sont ensuite amplifiés par l’oreille moyenne avec la chaine des osselets : marteau enclume et étrier.
Puis, les vibrations sont transformées en informations neurologiques par des cellules sensorielles : les cellules ciliées situées dans l’oreille interne. Celles-ci transmettent les informations relatives aux sons et aux bruits au cerveau par le nerf auditif.

Ce sont ces cellules ciliées qui peuvent être abîmées ou détruites par des expositions sonores trop intenses ou trop longues.
Une fois détruites, elles ne se régénèrent pas, le capital auditif est donc limité.

L’intensité sonore
Elle se mesure en décibels (dB). Le seuil de dangerosité d’un son se situe à 85 dB et le seuil de douleur à 120 dB. La douleur peut être masquée par une prise d’alcool de drogue ou de médicament.

Quelques repères
40-60 dB conversation
85-100 dB casque de baladeur
105-120 dB concert
120-130 dB réacteur d’avion

Les différents symptômes traduisant un traumatisme auditif

  • surdité : partielle ou totale, temporaires ou définitive.
  • acouphènes : défini comme des bruits anormaux ressentis comme des bourdonnements, d’oreille des sifflements.
  • hyperacousie : sensibilité anormale (douloureuse) à des sons de faible intensité.

Si ces symptômes persistent après quelques heures de repos au calme, une consultation spécialisée en urgence chez un ORL est nécessaire.

Conseils de prévention
Pour l’écoute d’un baladeur :

  • Régler l’intensité du volume à la moitié (les casques commercialisés en France ne doivent pas dépasser 100 dB).
  • Limiter la durée d’exposition.

Pour les concerts :

  • S’éloigner des enceintes.
  • Faire des pauses : 30 minutes toutes les deux heures ou 10 minutes toutes les 45 minutes
  • Porter des bouchons d’oreilles (surtout pour les musiciens).
  • Eviter la consommation de substances diminuant les sensations douloureuses (alcool, médicaments, drogues…).

En savoir plus.

Vos yeux, organe de la vue, sont extrêmement sollicités au cours de votre vie.

Avec les écrans, vous sollicitez encore plus ces organes. Le travail sur écran n’est pas à l’origine de modifications de l’anatomie de l’œil ou de son fonctionnement propre, mais il peut révéler une anomalie latente; le travail sur écran supposant une accommodation permanente.

Les troubles les plus fréquents que l’on rencontre sont la fatigue visuelle et la sécheresse oculaire.

La fatigue visuelle se traduit par des yeux rouges, des sensations de picotements, des maux de tête, des éblouissements. Elle est favorisée par:

  • Des facteurs individuels comme les anomalies de la vision non corrigées.
  • Des facteurs ergonomiques
    L’affichage à l’écran dépend de l’éclairage ambiant : si le contraste entre les caractères et le fond diminue, on aura une mauvaise lisibilité et une fatigue visuelle.
    Les reflets : la gêne sera maximale quand les fenêtres se reflètent directement dans l’écran. Les nouveaux écrans LCD génèrent moins de reflets.
  • La température ambiante. Si la température est trop élevée, associée à une faible humidité, la cornée de l’œil se déshydrate.
  • Le contenu de la tâche. Les activités de saisies occasionnent de plus grandes faitigues oculaires que les tâches plus complexes, telles que gestion de dossiers, dialogue.
  • La durée du travail sur écran. La fatigue est importante après 4 Heures de travail sur écran, sans alternance avec d’autres activités.

La sécheresse de l’œil est favorisée par :

  • La rareté du clignement des paupières lors du travail sur écran.
  • La climatisation qui rend l’air ambiant plus sec.
  • Les polluants de l’air : fumée de cigarettes, poussières.

Que faire ?

  • L’aménagement du poste de travail est essentiel dans la prévention des risques liés au travail sur écran. Installez-vous bien.
  • Faites des pauses pour la vision, cela signifie qu’il faut régulièrement quitter l’écran des yeux, regarder au loin; ( soit 5 minutes de pause toutes les heures).
  • Enfin vous avez compris que le dépistage et la correction de troubles visuels préexistants est primordial.

Dans les laboratoires (chimie ,biologie, rayonnement laser, rayons X etc), protégez vos yeux avec les lunettes de protection. Demandez-les à votre responsable et prenez le temps de les mettre. Aucun responsable ne doit vous reprocher de perdre du temps à mettre les équipements individuels de protections (EPI).

Conseils ergonomiques, travail sur écran.

L’entrée à l'université voit souvent un changement dans les habitudes alimentaire de l’étudiant, par manque de temps, voire par manque d’argent.

L’alimentation de l’étudiant pressé c’est souvent un petit déjeuner plus ou moins pris, un sandwich le midi…grignotage et manque de sport en sus

Bien manger c’est avoir une alimentation qui apporte les macro et micro nutriments pour couvrir les apports nutritionnels recommandées ; C’est maintenir son poids de forme.

Le poids de forme, c’est le poids auquel le sujet peut se référer comme étant celui auquel il se sent bien, maintenu dans le temps, avec un bon équilibre masse maigre – masse grasse défini par l’index de masse corporel appelé IMC

Équilibrer son alimentation, c’est respecter quelques principes simples :

  • structurer la prise alimentaire 3 repas + 1 collation
  • manger moins gras, moins sucré, peu salé, favoriser les produits frais.

Le programme national nutrition santé est consultable sur mangerbouger.fr

Les problèmes de santé des musiciens liés à la pratique musicale ou ayant un impact sur celle-ci sont très fréquents. Trois-quarts des musiciens professionnels connaîtront au cours de leur carrière un problème ayant un impact sur leur pratique. Ces problèmes sont tout aussi fréquents chez les musiciens amateurs.

L’Association européenne médecine des arts a initiée en France le concept de santé et de bien-être des artistes (musicien, danseur, chanteur, circassien) (voir www.medecine-des-arts.com) afin de prévenir les problèmes de santé relatifs à leur pratique et mettre en place des stratégies permettant de les traiter ou/et de les résoudre par la prise en compte du geste et des postures notamment.

L’Association Européenne Médecine des arts a mis en place une consultation pluridisciplinaire orientée spécifiquement vers les musiciens amateurs et professionnels. Toutefois cette consultation pluridisciplinaire s’adresse également à d’autres spécialités artistiques, notamment concernant les troubles musculo-squelettiques au sens large.

Cette consultation est réalisée par une équipe pluridisciplinaire (chirurgien de la main, rhumatologue, kinésithérapeutes spécialisés pour le musicien, etc.) qui examine le musicien avec et sans instrument. Cette consultation est gratuite pour le musicien et autres artistes amateurs ou professionnels (il suffit d’être adhérent de l’Association européenne médecine des arts, il s’agit d’une somme modique).

Cette consultation a lieu une fois par mois (avec des configurations de l’équipe médicale variables), un vendredi par mois à la Clinique du musicien et de la performance musicale, à Paris.

Si vous êtes intéressé, il suffit d’en faire la demande sur le site « Médecine des arts » ou contactez-nous par courriel.

Cette consultation pluridisciplinaire a lieu à Paris sur le site de la Clinique du musicien, dans le XIXe, 65 rue de l’Ourcq.

Le programme de l'Inserm « StopBlues » propose des vidéos et des recommandations pour lutter contre le stress.

Définitions du stress

Le stress en français est un emprunt au même mot anglais qui trouve lui-même son origine dans l’ancien français « destresse» qui signifie détresse. La racine latine stringere, « rendre raide », « serrer », presser »

En biologie, le stress correspond à l’ensemble des réponses apporté par un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement. Ces réponses dépendent toujours de la perception qu’a l’individu des pressions qu’il ressent.

En psychologie, la notion de stress regroupe plusieurs notions : le changement, la cause extérieure provoquant la réaction, l’agent stressant (la contrainte).

En médecine, le stress se résume à une séquence d’événements complexes entraînant des réponses physiologiques et psychosomatiques.

Définition de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 2001 : Le stress apparaît chez une personne dont les ressources et stratégies de gestion personnelles sont dépassées par les exigences qui lui sont posées. Dans le langage courant, on parle de stress positif (eustress en anglais) ou négatif (distress).

Mécanismes du stress

La notion de stress fut définie au milieu des années Trente par l’endocrinologue austro-hongrois Jànos Selye (1907-1982) qui proposa sa « théorie du syndrome général de l’adaptation » :

1/ Réaction d’alarme : l’organisme réagit à un agent stressant auquel il n’est pas adapté. Cette phase comprend une phase choc (état de surprise, symptômes d’altérité passive) et une phase contre-choc (l’organisme se défend contre l’agression) en réponse à la phase choc ;

2/ Phase de résistance : continuation de la phase contre-choc, l’organisme s’adapte à l’agent stressant qui se prolonge ;

3/ Phase d’épuisement : seuil où l’organisme cesse d’être en mesure de s’adapter au stimulus provoqué par l’agent stressant. Cette phase entraîne l’épuisement de l’organisme et peut mener à de graves troubles et maladies, voire même la mort.

Même si de nombreux messages de prévention et de bonnes pratiques en termes de santé orale et d’hygiène buccodentaire sont véhiculés, leurs mises en pratique quotidienne chez les jeunes (18–25 ans) ne sont pas encore optimales. Véritable problématique de santé publique, l’hygiène buccodentaire est au cœur des préoccupations des étudiants en chirurgie-dentaire et c’est pourquoi le réseau de l’UNECD prend depuis plusieurs années la thématique à bras le corps via son projet phare “Gardez le Sourire”. 

Les troubles buccodentaires ne sont qu’une conséquence de nombreux facteurs de risques environnementaux et comportementaux. De par leur situation anatomique, la bouche ainsi que les dents sont exposées à des agressions mécano-chimiques intrinsèques et extrinsèques. Si les consommations de tabac, d’alcool et une alimentation sucrée sont assez facilement identifiées comme responsables par les jeunes, l’implication d’une mauvaise hygiène de vie (grignotage) ainsi que des troubles comportementaux – boulimies, anorexie – n’est pas évidente. Le grignotage est défini comme toutes prises alimentaires, solides et/ou liquides hors eau, intervenant entre les repas. Bien qu’identifié, l’impact du tabac reste sous-estimé dans l’apparition des cancers oraux : en effet, il est responsable de 90% de ces maladies.

Afin de contrer l’apparition de ces troubles oraux, l’hygiène buccodentaire est la règle. Les recommandations insistent sur l’utilisation d’une brosse à dent à poils souples utilisée minimum 2 fois par jour. Chaque brossage doit être accompagné d’une action chimique délivrée par un dentifrice fluoré dont la concentration en fluorure évolue en même temps que la croissance de l’enfant pour arriver à une quantité de 1450 ppm dès l’âge de 6 ans. Un brossage efficace dure 2 minutes minimum et est effectué via la technique du rouleau ou “Technique de Bass modifiée”. Caricaturée comme la technique du “Rose vers le Blanc”, elle se décrit comme un positionnement de la brosse à dent à 45° à l’interface entre la gencive et la dent. Le mouvement est alors circulaire et permet un nettoyage des espaces interdentaires et des gencives. Selon les besoins des patients, le chirurgien-dentiste peut également prescrire des brossettes interdentaires afin de parfaire le brossage.

Même avec une hygiène quotidienne drastique, une visite de contrôle annuelle chez son chirurgien-dentiste est recommandée. Cette fréquence est toutefois adaptable en fonction des besoins de chaque patient (exemple : un patient diabétique doit consulter 1 fois tous les 6 mois).

Ce dernier exemple nous permet d’évoquer le lien, encore trop méconnu, entre les affections buccodentaires et les troubles généraux, systémiques. En effet, il a été démontré qu’un lien de réciprocité existe entre la maladie parodontale et le diabète. La stabilisation de la maladie parodontale, qui passe par une maintenance quotidienne et professionnelle, permet de maintenir l’équilibre du diabète. L’inverse est également vérifié et ceci s’explique par l’intervention de processus inflammatoires communs entre les deux maladies. Des soupçons ont également été évoqués entre les maladies parodontales et l’obésité, les maladies cardiovasculaires et la grossesse. Pour illustrer ce dernier exemple, des molécules de l’inflammation des gencives sont identiques à la cytokine, identifiée comme responsable des contractions à l’accouchement. Des études s’intéressent actuellement au lien éventuel entre la maladie parodontale et les accouchements prématurés. 

Comme vu précédemment, l’utilisation d’un dentifrice optimal est nécessaire à une bonne hygiène buccodentaire. Mais comment ça marche ? Le fluor doit être un composant essentiel : les ions fluorures permettent de lutter contre la déminéralisation des tissus dentaires en participant à la formation de cristaux minéraux plus solides que ceux embryologiquement créés. En effet, les cristaux de fluoroapatite sont plus résistants à l’acidité bactérienne que les cristaux d’hydroxyapatite puisque leur dissolution intervient à un pH plus bas.

Leur seconde mission est d’enclencher une reminéralisation de la dent si elle a subi de microscopiques atteintes acides. Cependant, un dentifrice doit également contenir des agents abrasifs afin de lutter contre les colorations provenant de l’alimentation et/ou du tabac, café, thé… Bien sûr, tous ces éléments sont scientifiquement et cliniquement testés ce qui nous pousse à interpeller les jeunes quant à leur choix de dentifrice, souvent conditionné par les publicités ou les tendances sur les réseaux sociaux. Il ne faut pas oublier que chaque dentifrice possède une indication qui lui est propre : ainsi chaque patient peut se voir prescrire un dentifrice bien spécifique selon ses doléances (hypersensibilités, saignement gingival…). On se doit d’être attentif à l’émergence des dentifrices bio ou home made qui, souvent, ne contiennent pas tous les éléments nécessaires comme le fluor, souvent décrié à tort.

Toutes ces thématiques sont présentées et analysées dans le projet de l’UNECD, reconduit tous les ans par les étudiants du réseau dentaire. C’est donc une mission créée et menée par les étudiants et pour les étudiants. En collaboration avec le Collège des Enseignants de Santé Publique, l’UNECD veut promouvoir les bonnes pratiques en termes d’hygiène buccodentaire. 

Qu’est-ce que c’est ?
C’est une méthode de contraception hormonale ”d’urgence“. Plus elle est utilisée tôt après le rapport, plus elle est efficace. Attention ! Elle est moins efficace qu’une méthode régulière.

Quand l’utiliser ?
C’est une méthode de rattrapage à utiliser lorsqu’un rapport sexuel a été non ou mal protégé : rupture du préservatif, absence de contraception, oubli de pilule, vomissements et diarrhées après la prise du comprimé, décollement du patch, expulsion de l’anneau vaginal, ou autres accidents de méthode contraceptive.

Comment ça marche ?
La pilule du lendemain retarde l’ovulation. Elle n’est pas utile si la grossesse est déjà en cours : il faut alors s’orienter vers une interruption de grossesse.

Comment l’obtenir ?
Dans les 2 jours (48 h) après le rapport non protégé : vous pouvez disposer de la pilule NORLEVO® gratuitement auprès des infirmières de vos universités ou d’un professionnel (médecin ou sage-femme) du SIUMPPS, 15 rue de l’École de Médecine, esc. G, 75006 Paris. Vous pouvez également l’obtenir sans ordonnance en pharmacie. Cela vous coutera environ 7,5 euros. Si vous avez une ordonnance, vous serez remboursée en partie.

Dans les 5 jours (120 h) après le rapport : vous pouvez bénéficier de la ELLAONE® auprès d’un médecin (généraliste ou gynécologue) ou au planning familial afin d’obtenir une ordonnance pour ELLAONE®, qui vous sera délivrée ensuite en pharmacie. Elle vous coutera environ 24 euros, remboursée en partie.

En pratique ?
C’est un comprimé unique à prendre le plus tôt possible car son efficacité diminue avec le temps. Il en existe 2 types :

– NORLEVO® (levonorgestrel) à prendre au plus tard dans les 72 heures (3 jours) après le rapport sexuel à risque.
– ELLAONE® (ulipristal acétate) qui peut être prise jusqu’à 120 heures (5 jours) après le rapport sexuel à risque.

Attention !
Elles ne sont pas efficaces à 100%, mais, plus elles sont prises rapidement après le rapport, plus elles sont efficaces. La contraception d’urgence hormonale peut être utilisée sans danger par la majorité des femmes.

Votre professionnel de santé vous en indiquera les contre-indications.

Après la prise ?
En cas de vomissement dans les 3 heures après la prise de la contraception d’urgence, il faut prendre un nouveau comprimé. Après la prise de la contraception d’urgence hormonale, vous pouvez ressentir des nausées, maux de tête, douleurs abdominales, vertiges, ou avoir de légères pertes de sang. Ceci disparaît dans les 48 heures. Les règles peuvent également être avancées ou retardées.

Après utilisation d’une pilule du lendemain, il faut utiliser des préservatifs jusqu’au retour des prochaines règles.
Il faut continuer à prendre normalement votre contraception habituelle, mais aussi utiliser des préservatifs à chaque rapport sexuel jusqu’aux règles suivantes.

En cas de retard de règles de 5 à 7 jours, il est conseillé de faire un test de grossesse. Pour cela, vous pouvez obtenir un test urinaire directement en pharmacie ou vous faire prescrire une prise de sang par un médecin ou une sage-femme.

Faites un dépistage des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) si vous n’avez pas fait de test avec votre partenaire car la contraception d’urgence ne protège pas des IST. Pour cela, consultez votre médecin ou sage-femme, ou prenez un rendez-vous dans un centre de dépistage anonyme et gratuit

A noter : En contraception d’urgence, il est aussi possible de poser un DIU (stérilet au cuivre) jusqu’à 5 jours après le rapport. Cette technique est très efficace car le DIU rend la muqueuse utérine inapte à recevoir une grossesse. Elle nécessite une ordonnance pour acheter le DIU en pharmacie avant la pose.

Les risques
Concernant la grossesse
Si vous n’avez pas de désir d’enfant… il faut que la partenaire prenne la contraception d’urgence (voir fiche santé). On délivre au SSE et dans les infirmeries des universités, le Norlevo ® (surtout efficace dans les 24 premières heures, et jusqu’ à trois jours).
La “pilule du lendemain” EllaOne ® est plus efficace au-delà de 24 heures et jusqu’à 5 jours. Elle peut être délivrée également en pharmacie. Elle coûte plus cher (20 €) et elle est remboursée si vous avez une ordonnance.

La pose d’un DIU (ou stérilet au cuivre) en urgence est aussi très efficace, et peut être faite dans les 5 jours après le rapport (nécessité d’une ordonnance pour acheter le DIU en pharmacie).

Concernant le VIH
Si votre partenaire est VIH+, le risque de contamination est évident. S’il est sous traitement, que sa charge virale est indétectable, le risque est plus faible. Mais qui possède toutes ces informations après un rapport non protégé ? Les signes cliniques de la primo infection à VIH sont inconstants : laryngite et fièvre à 39° pendant 10 jours, diarrhées, arthralgies, signes cutanés… Pour un dépistage du VIH, il faut attendre six semaines. En pratique, vous pouvez en effectuer un à la troisième semaine (contrôle à six semaines).

Concernant l’hépatite B
Le risque de contamination par le VHB est cent fois plus élevé que par le VIH. La contamination par le VHB peut donner une fièvre, une très grande fatigue et un ictère (jaunisse). Les trois tests Ag Hbs, Ac anti Hbs et Ac anti Hbc devront être réalisés après six semaines (contrôle de l’Ag Hbs à deux mois).

Concernant les autres infections sexuellement transmissibles
Certaines sont cliniquement invisibles. D’autres se manifestent par des écoulements, des douleurs à la miction, un chancre (ulcération), un ganglion… un prélèvement est nécessaire : PCR 1er jet d’urines, prélèvements cervico-vaginal et, le cas échéant, prélèvement de gorge et prélèvement anal.

Concernant l’hépatite C
En principe, la contamination par le VHC n’est pas sexuelle mais sanguine. Les pratiques sado-masochistes, des rapports en période menstruelle, les rapports anaux peuvent être à risque pour l’hépatite C. Le test Ac anti VHC se réalise après un mois (contrôle trois mois plus tard).

Que faire ?
Concernant la grossesse
Si vous n’avez pas de désir d’enfant…il faut que la partenaire prenne la contraception d’urgence (voir fiche santé). On la délivre au SSE et dans les infirmeries des universités, le Norlevo ® (surtout efficace dans les 24 premières heures). La “pilule du lendemain” EllaOne ® est plus efficace au delà de 24 heures ; elle se trouve en pharmacie et coûte plus cher (20 €).

Concernant le VIH
Si votre partenaire est VIH+ et qu’il vous le dit, demandez-lui s’il prend un traitement : quelles molécules et quelles doses ? Allez aux urgences (tous les hôpitaux) le plus rapidement possible pour prendre un traitement post exposition pendant 28 jours ; ce sera probablement le même que le partenaire source. Au delà de 48 heures, c’est trop tard, on ne délivre plus le traitement post exposition.
Vous ignorez la sérologie de votre partenaire. Allez aux urgences ensemble. Un test VIH en urgence sera effectué pour les deux (résultat en deux-trois heures). Si le résultat est négatif pour les deux et que l’on ne retrouve pas de prise de risque, ni pour l’un, ni pour l’autre, dans les six semaines précédant le rapport, pas de mise sous traitement.
Vous ignorez tout de votre partenaire d’une soirée… Allez rapidement aux urgences pour recevoir – dans le doute – un traitement post exposition de 28 jours, le plus souvent Kaletra ® et Truvada ® qui nécessitent une surveillance urinaire et sanguine.

Concernant l’hépatite B
Il existe un vaccin : deux injections à un mois d’intervalle, rappel six mois plus tard. Vous êtes vacciné(e) avec vos trois injections ? Normalement, vous êtes protégé(e) à vie, il n’y a pas de rappel sur ce vaccin. A noter les cas exceptionnels de personnes n’accrochant pas ce vaccin. Vous n’êtes pas vacciné… il faudra le faire.
Votre partenaire est porteur du virus de l’hépatite B ? Allez aux urgences, il vous faut recevoir des immunoglobulines anti VHB.
Les trois tests Ag Hbs, Ac anti Hbs et Ac anti Hbc devront être réalisés après six semaines.

Concernant les autres infections sexuellement transmissibles
Si vous avez des signes cliniques, un prélèvement est nécessaire : PCR 1er jet d’urines, prélèvements cervico-vaginal et, le cas échéant, prélèvement de gorge, prélèvement anal. Un test sanguin syphilis VDRL-TPHA devra être effectué (contrôle six mois plus tard).

Concernant l’hépatite C
Le test Ac anti VHC se réalise après un mois (contrôle trois mois plus tard).

J’ai oublié ma pilule !

Les mesures à prendre lors d’un oubli de pilule varient selon le type de pilule et la durée écoulée depuis l’oubli (depuis l’heure de prise habituelle).

Pour connaître le type de votre pilule, vous pouvez consulter la liste des pilules estroprogestatives et des pilules microprogestatives.

D’une manière générale, les mesures à prendre sont les suivantes :

  • Si l’oubli date de moins de 12 heures (pilules estroprogestatives ou pilule microprogestative au désogestrel) ou de moins de 3 heures (pilule microprogestative au lévonorgestrel), sauf mention particulière de la notice, il faut prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre le traitement à l’heure habituelle, même si cela signifie prendre deux comprimés le même jour.
  • Si l’oubli date de plus de 12 heures (pilules estroprogestatives ou pilule microprogestative au désogestrel) ou de plus de 3 heures (pilule microprogestative au lévonorgestrel), sauf mention particulière de la notice :
    • il faut prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre le traitement à l’heure habituelle, même si cela signifie prendre deux comprimés le même jour ;
    • il faut utiliser, en cas de rapport sexuel dans les sept jours suivants, une seconde méthode de contraception non hormonale (par exemple, préservatifs) ;
    • si la pilule est estroprogestative, et si la période de sept jours avec préservatifs s’étend au-delà du dernier comprimé actif de la plaquette en cours, il ne faut pas prendre les comprimés inactifs et démarrer immédiatement une nouvelle plaquette.
  • S’il y a eu oubli de deux comprimés ou plus, ou si un rapport sexuel a eu lieu dans les cinq jours précédant l’oubli, il est nécessaire de consulter son médecin ou son pharmacien rapidement pour utiliser une méthode de contraception d’urgence.

Les échecs de la pilule

Dans la pratique, les échecs de la contraception orale sont le plus souvent dus aux oublis d’un ou plusieurs comprimés durant le cycle. Une étude conduite sur plusieurs centaines de femmes pendant plusieurs mois indique que les raisons le plus souvent invoquées sont l’éloignement du domicile, le simple oubli ou le fait d’avoir omis d’acheter une nouvelle boîte. Il n’y a pas de différence notable entre les jours de la semaine et le week-end. Dans 20 % des cas, l’oubli porte sur plusieurs jours consécutifs, ce qui accroît notablement le risque de grossesse. En cas de diarrhée ou de vomissements répétés, les hormones contenues dans les pilules risquent de ne pas être suffisamment absorbées et l’effet contraceptif peut disparaître. De la même manière, certains médicaments peuvent diminuer l’efficacité des contraceptifs oraux : il est important de signaler systématiquement à son médecin ou à son pharmacien que l'on prend la pilule.

 

Contraceptifs : attention aux interactions médicamenteuses

Les contraceptifs hormonaux (pilule, implant…) ne font pas toujours bon ménage avec les autres traitements médicamenteux.
Certaines substances peuvent entraîner une diminution des concentrations en hormones dans le sang et conduire à une baisse de l’efficacité de la contraception : le millepertuis, produit de phytothérapie utilisé dans le traitement des dépressions légères ; les antiépileptiques contenant du phénobarbital, de la phénytoïne, de la carbamazépine ou de la primidone ; les antituberculeux contenant de la rifabutine ou de la rifampicine ; les antifongiques contenant de la griséofluvine ; des antirétroviraux utilisés dans le traitement du sida. Il est recommandé d'utiliser une autre méthode contraceptive (préservatif ou dispositif intra-utérin) pendant toute la durée du traitement et un cycle suivant.
La prise de pilule peut également diminuer l’efficacité de certains médicaments, tel que la lamotrigine.

(Extrait vidal.fr)

Les médecins et psychologues du SSE se tiennent à votre disposition pour vous informer et vous orienter. RDV au 01 44 27 89 00. Précisez l’urgence lors de la prise de RDV.

Pour trouver les adresses des centres près de chez vous.

Le lieu dépend de la méthode utilisée :

La méthode médicamenteuse

  • elle est possible jusqu’à la 7ème semaine de grossesse (soit 9 semaines après le début des dernières règles)
  • elle se pratique dans des centres de planification, des centres de santé, en cabinet médical de ville avec un médecin ou une sage-femme
  • elle peut se faire à domicile, ou lors d’une courte hospitalisation (une journée)

La méthode chirurgicale

  • elle est possible jusqu’à la 12ème semaine de grossesse (soit 14 semaines après le début des dernières règles)
  • elle se pratique dans des établissements de santé (hôpitaux ou cliniques agréées), sous anesthésie générale ou locale
  • elle nécessite une courte hospitalisation (une journée)

Attention : les démarches peuvent prendre du temps : Prenez rapidement contact avec un médecin, une sage-femme ou une structure pratiquant des avortements.

L’avortement est un acte médical remboursé par l’assurance maladie à 100%.

Contacts utiles :

  • Mouvement Français pour le planning familial - Tél. : 01 48 07 29 10
  • Info IVG Ile de France : 01 47 00 18 66 (du lundi au vendredi de 12h à 19h)
  • Fil Santé Jeunes : 0 800 235 236 (de 8h à minuit)
  • Numéro vert de la Ville de Paris sexualité contraception : 0800 803 803 (du lundi au vendredi de 9h30 à 19h30, samedi de 9h30 à 12h30)

Il existe plusieurs méthodes de contraception, Il ne faut pas hésiter à en essayer plusieurs, et à poser toutes les questions que vous souhaitez afin de faire le meilleur choix pour vous. Chaque méthode peut être utilisée quel que soit l’âge, et abandonnée à tout moment pour en essayer une autre si besoin. Seuls des problèmes de santé particuliers contre-indiquent certaines méthodes.

Les efficaces (environ 8% de risque de grossesse par an)

La pilule
C’est un comprimé à avaler chaque jour à la même heure. Elle existe en 3 versions :

  • Classique oestroprogestative (2 hormones). Elle se prend chaque jour pendant 3 semaines, puis s’arrête pendant 1 semaine. Les cycles sont réguliers, les règles surviennent en général pendant la semaine d’arrêt.
  • Continue oestroprogestative (2 hormones). Elle se prend en continu, avec 4 ou 7 comprimés inactifs en fin de plaquette. Les cycles sont réguliers, les règles surviennent en général pendant la période de comprimés inactifs. Le mode continu permet d’éviter les oublis de reprise liés à la semaine d’arrêt.
  • Continue progestative (1 hormone). Elle se prend en continu. Les cycles sont irréguliers, surtout en début d’utilisation, les règles de faible abondance ou absentes.

L’anneau vaginal (oestroprogestatif, 2 hormones). C’est un anneau en plastique souple qui se place au fond du vagin pendant 3 semaines, puis se retire pendant 1 semaine. Les cycles sont réguliers. Les règles surviennent en général pendant la semaine d’arrêt.

Le patch (oestroprogestatif, 2 hormones). C’est un patch qui se colle sur la peau, à changer chaque semaine pendant 3 semaines, puis s’arrête pendant 1 semaine. Les cycles sont réguliers, les règles surviennent en général pendant la semaine d’arrêt.

Les très efficaces (moins de 1% de risque de grossesse par an)

Le DIU ou stérilet au cuivre (sans hormone). C’est un petit objet en plastique souple, ayant la forme d’un T, qui se place dans l’utérus lors d’une consultation. Il est efficace pendant 5 à 7 ans selon les modèles. Les cycles sont naturels, et le flux pendant les règles est augmenté.

Le SIU ou stérilet hormonal (progestatif, 1 hormone). C’est un petit objet en plastique souple ayant la forme d’un T, qui se place dans l’utérus lors d’une consultation. Il est efficace pendant 3 à 5 ans selon les modèles. Les cycles sont irréguliers, surtout en début d’utilisation, les règles de faible abondance ou absentes.

L’implant (progestatif, 1 hormone). C’est un petit bâtonnet en plastique souple, qui se pose sous la peau du bras, sous anesthésie locale, lors d’une consultation. Il est efficace pendant 3 ans. Les cycles sont irréguliers, surtout en début d’utilisation, les règles de faible abondance ou absentes.

Les injections (progestatives, 1 hormone). Cela consiste en une injection intramusculaire tous les 3 mois. Les cycles sont très irréguliers, les saignements sont parfois en continu.

Voir le site Choisir sa contraception. 

 

Lutte contre les violences sexuelles et sexistes

Sorbonne Université a mis en place un plan de prévention et de prise en charge des violences sexistes et sexuelles à destination des membres de toute sa communauté : personnels, étudiants et étudiantes. 

Voir les dispositifs mis en place par Sorbonne Université.

Prévention en laboratoire

Lorsque que vous entrez dans un laboratoire vous pouvez repérer les consignes générales de sécurité : la conduite à tenir en cas d’incendie, le plan d’évacuation, les services de secours à prévenir etc.

Formez-vous à l’étiquetage et le stockage des produits, à leur élimination, ainsi qu’aux différents pictogrammes, à leurs propriétés toxiques notamment cancérogènes, mutagènes toxiques pour la reproduction (CMR).

Si vous êtes enceinte, prenez rendez-vous au SSE, nous pouvons aménager vos études pendant cette grossesse.

Restez vigilants, lors des manipulations aux matériels de protection collective. Utilisez les hottes aspirantes. Signalez celles qui sont en panne à l’Assistant de Prévention (AP) présent dans chaque service.

Utilisez les Équipements de Protections Individuelles (EPI) à votre disposition : blouses, gants, lunettes, charlotte.

Les tenues vestimentaires doivent être conformes aux impératifs d’hygiène et de sécurité, et être adaptées aux activités suivies et notamment aux travaux pratiques.

Dans le cadre des travaux pratiques, sont prohibés les vêtements ou accessoires flottants, facilement inflammables ou susceptibles d’entraver le port d’équipements de protection individuelles.

Adoptez les bonnes pratiques de laboratoire dès vos premières manipulations afin que des automatismes se mettent en place : pas de geste brusque afin de ne pas créer d’aérosols, demander à vos responsables les équipements de protections individuelles. Travailler toujours en binôme.

Si vous vous sentez en danger dans vos manipulations n’hésitez pas à en parler à vos responsable et au besoin, arrêter la manipulation.

Risques professionnels

En vous formant et en étant attentif à ces risques dès vos premières manipulations, ceci peut être un atout lors de votre future insertion dans la vie active qui sera appréciée par vos futurs employeurs.

On identifie :
– des risques généraux communs à tous les métiers comme le risque incendie, le risque lié aux gestes et aux postures …
– des risques spécifiques à Sorbonne Université comme les risques chimiques, biologiques, radioactifs, laser, électrique, l’utilisation de gaz comprimés, la gestion des déchets dangereux…
Pour les étudiant(e)s en médecine on peut insister sur les accidents d’exposition au sang (AES) et aux produits biologiques.

Les consignes de sécurité en vigueur sont affichées dans le service, dans les laboratoires, notamment incendie, évacuation, consignes spécifiques à certaines activités ou à l’usage de certains équipements, détaillant notamment les équipements de protection individuelle obligatoires).

Les chefs de service et de laboratoires s’assurent que chaque membre du personnel et que chaque étudiant(e) a pris connaissance de ces consignes et veillent à leur application.

Dans chaque service ou laboratoire, les moyens de protection collectifs et individuels adaptés aux risques et à la situation de travail sont mis à votre disposition. Prenez votre temps pour les connaître, les manipuler et vous en servir. Cela fait partie de votre formation.

Enfin un Assistant de Prévention (AP) est chargé de vous conseiller en matière d’hygiène et sécurité, ses coordonnées doivent vous être communiquées. Un registre divisionnaire d’hygiène et sécurité est à votre disposition dans chaque service.

Toute personne peut y recenser les accidents, les incidents ou les situations à risque qu’il rencontre. Toutefois, en cas d’accident grave, le Comité Hygiène et Sécurité (CHS) est immédiatement informé.

Vaccinations internationales, voir le site de l'Institut Pasteur.

Voir aussi le carnet de vaccination en ligne.